Un dernier… spatial !

Le golfeur mélomane s’est donc rendu au Théâtre de Quintaou, à Anglet pour une concert astronomique…. A part les habituelles difficultés à trouver les places réservées aux abonnés, rien à signaler de particulier, bien assis au milieu, pas trop loin, de quoi apprécier l’Orchestre du Pays Basque-Iparraldeko Orkestra presque au grand complet dans cette acoustique peu flatteuse…avec le chef sympathique et bien connu Victorien Vanoosten et dans le cadre d’un Uniconcert.

Au programme deux parties aux correspondances parfois évidentes : les Planètes op32 de Gustav Holst, qui datent de 1918 et la Suite pour orchestre de Star Wars de John Williams, composée à partir des musiques des neuf épisodes de la série et donc avec des compositions allant de 1977 à 2018.

Les Planètes, grand poème symphonique en sept mouvements ouvraient donc la soirée… Même si « Mars » ou « Jupiter » ont été souvent rapprochées de la musique cinématographique de, par exemple… John Williams, dans l’ensemble les Planètes sont une œuvre exigeante pour l’orchestre, mais aussi pour l’auditeur. L’orchestre s’en est fort bien tiré, les cuivres ont été éclatants, les soli parfaitement interprétés, cependant, dans cette salle, l’absence de réflexion en fond de scène laissait un peu sur sa faim l’auditeur qui aurait espéré entendre une masse de cordes plus présente. Et puis aussi me semble-t-il il manquait quelques instruments à vent… Rien de bien grave, mais…

L’étonnant modernisme de Holtz, musicien au style indépendant fait que cette œuvre dont certains passages sont très connus du grand public, forme un ensemble parfois déroutant. Citons par exemple l’intervention tout à la fin d’un double chœur de femmes à 2 voix de soprano et 1 voix d’alto chacun, assurées hier soir par les dames du chœur de l’Orchestre du Pays Basque et de Vocanti, cachées derrière le fond de scène, conduites par Philippe Mendes et les responsables de Vocanti dans  une partition sans aucun doute difficile, bouche fermée, sans paroles. La fin est encore une fois déroutante avec quelques interventions finales de célesta et des harpes sur un long decrescendo vocal jusqu’aux confins du néant…

Grand succès du public qui, après avoir applaudi entre chaque planète, a montré son enthousiasme juste avant l’entracte.

La deuxième partie était donc la suite de Star Wars. Qu’en dire sinon que l’Orchestre et en particulier tous les vents ont été enthousiasmants ? Toute la musique était, là, connue de tous (ou presque tous… j’en connais qui n’ont pas vu les 9 épisodes de la saga). Les cordes et leurs soli, les magnifiques pupitres de trombones, de trompettes, de cors et toute la « petite harmonie » ont emmené à l’espace intersidéral salué par un enthousiasme collectif du public, récompensé par deux bis : un large extrait de ET puis, surprise ! dirigé par Dark Vadorsten en personne et son sabre (qui est en fait une baguette de chef d’orchestre transformée, encore un mystère qui est tombé hier soir !) le thème principal de Star Wars…

Donc un beau concert final, festif… vivement l’an prochain ! Merci d’avoir abordé tant de styles et d’époques différents…. Merci des échanges entre les musiciens et le public,

Le programme 2024-25 est paru ! N’oubliez pas de le consulter et puis de vous abonner après avoir adhéré aux Amis de l’OSPB et bénéficier ainsi d’une remise conséquente !

https://www.ospb.eus/actualites-orchestre/ouverture-de-la-billetterie-le-28-juin-2024/

et

http://amisospb.org/adhesion

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