Concert de Nouvel An 2024
Un concert du Nouvel An 2024 qui marquera, à coup sûr, les esprits des auditeurs et des musiciens. Devant une salle Lauga, à guichets fermés pour les deux représentations l’Orchestre du Pays Basque-Iparraldeko Orkestra, le Big Band Brass de Dominique Rieux, et toute une pléïade de percussionistes, un batteur, une guitare, une basse et un pianiste, étaient réunis autour de Victorien Vanoosten rejoints en deuxième partie par Gead Mulheran, crooner et bête de scène… Que du beau monde donc, occupant tout le plateau sous un éclairage savamment dosé et avec une amplification parfois un peu délicate dans ses équilibres et son niveau. Et donc, au total une excellente soirée qui laissera des souvenirs à tous, aussi bien musiciens que public.
Les arrangements excellents de Gilles Arcens ont permis de faire se rejoindre un orchestre symphonique et un Big Band dans une musique originale, mettant en valeur les différents acteurs, au bénéfice de morceaux tous plus célèbres les uns que les autres.
En première partie tous les instrumentistes s’en sont donnés à cœur joie.
Le programme a débuté avec des clins d’œil au Destin, qui frappe à la porte, le thème de la 5ème de Beethoven revu par Giles Arcens suivi aussitôt de « Hava Nagila », « Réjouissons nous » puis un air traditionnel irlandais Toss the Feathers « Lancez les plumes ! » avec Marina Behereche au violon et un des membres du Big Band Brass au whistler, flûte irlandaise… Un mélange fort convaincant entre musiciens des deux mondes, qui a été le fil conducteur de la soirée ! Après l’étonnement ravi de la découverte, l’œil et l’oreille s’étant accoutumés aux lieux, il a tout à fait été intéressant de constater que dans le Big Band Brass Toulousain il y avait bien, au moins, 5 Bayonnais, issus de l’Orchestre du Pays Basque, avec des soli remarqués au trombone, à la trompette… mélangés à ceux des Toulousains aux mêmes instruments, au bugle, au saxophone…
Il serait sans grand intérêt de mentionner de façon exhaustive chacun des morceaux joués, tous avec un enthousiasme communicatif et éclairés des commentaires brefs mais pertinents de Victorien Vanoosten. Tout de même le Thème des Dents de la Mer est toujours aussi effrayant, celui d’Indiana Jones toujours aussi entraînant et celui Jurassic Park toujours aussi inquiétant ! Quel magnifique compositeur que John Williams, si habilement transcrit par Gilles Arcens. Dominique Rieux dans une recréation de Cinema Paradiso nous a permis de retrouver la sonorité douce et chaude du bugle…
Mais comme le » Show must go on » et que « c’est magnifique », l’arrivée sur scène, très remarquée de Gead Mulheran, à la fois survolté et maîtrisé dans ses pirouettes et son chant a té l’occasion de redonner à Sacha Distel la place qu’il mérite avec une superbe transcription de Jack Reardon « The good life »… Le public, enthousiaste a participé aux ritournelles demandées par le chanteur qui fit mine pendant quelques minutes de n’être qu’anglophone… alors qu’il est parfaitement bi-lingue ! « Let it snow », « Stangers in the Night… et nous avons enfin cru entrevoir la vérité, l’espace d’un instant, samedi soir, : La ville célébrée par Lisa Minnelli puis Franck Sinatra aurait pu être Bayon’, Bayon’ et non pas comme l’a retenu la postérité New York, New York. Il me faut reconnaître que c’était peut-être de Bayonne New-Jersey, dans la banlieue New Yorkaise, qu’il s’agissait…
Tous les musiciens avaient l’air aussi heureux que le public, les solistes ont tous été brillants, avec une mention spéciale pour Jérôme Capdepont qui, d’après certaines rumeurs sur les réseaux sociaux, aurait été à l’origine de ce projet…
Nous avons poursuivi la soirée en partageant la traditionnelle couronne des rois avec M. le Maire de Bayonne et les élus de la ville, ainsi que les musiciens et les Amis de l’Orchestre présents ce soir-là.
Et maintenant… 2024, année de transition commence avec une offre de l’Orchestre du Pays Basque/Iparraldeko Orkestra pour un abonnement à tarif très avantageux pour la fin de la saison 2023-2024 (voir sur leur site).